ÉCOLE

NORMALE

BEN-AKNOUN

 Elle était gravement atteinte depuis plus de cinq ans et souffrait beaucoup, surtout de l'impossibilité à communiquer et se déplacer. Toutes  celles qui ont partagé le quotidien de la promotion 59/63 se souviendront de sa joie de vivre et de son rire éclatant .

 Nous nous sommes connues à Courbet Marine, petite station balnéaire fief des sardineries  " Papa Falcone " . Nous avions moins de 10 ans . C'est là, d'ailleurs, qu'elle a connu son mari. Nous nous y retrouvions tous les étés jusqu'à l'indépendance.

 Nous avons fait notre temps ensemble à l'EN. Rapatriées en France en 62, chacune a suivi son chemin : le mariage , les enfants (2  pour elle) et les postes jusqu'à la retraite. Nous nous sommes retrouvées au Beausset  dans le Var. Elle s'y est installée après l'Afrique et Grenoble et a fini sa carrière dans le petit village de la Cadière d'Azur, tout près du Beausset .

La maladie l'a touchée et l'a handicapée de plus en plus jusqu'à l'enfermer totalement. Son départ est surtout une délivrance pour elle qui aimait tant s'entourer pour partager de si bons moments. Son rire très communicatif  chante encore à mes oreilles .

Paule PITAVIN-MOUDEN